Les nombreux bénéfices de l’activité physique sur la santé ne sont aujourd’hui plus à démontrer.

Le 10 avril 2015, les députés ont dit oui au « sport sur ordonnance » amendement déposé par Valérie Fourneyron. (Amendement 917).

Le sport plutôt qu’une longue liste de médicaments, voilà l’enjeu de santé publique.

Les médecins disent oui, à la prescription du sport aux personnes atteintes d’affection de longue durée (ALD). Le sport sur ordonnance va véritablement devenir accessible à plusieurs milliers de Français.

Concrètement :
82% des médecins considèrent que cette mesure est « une bonne idée » et qu’elle aurait un impact incitatif sur leur pratique.

74% d’entre eux l’ont déjà fait au moins une fois, même sans cadre réglementaire.
Toutefois, ils estiment qu’un cadre adapté les aiderait à le faire davantage.

26% recommanderaient plus d’activités physiques s’ils recevaient un guide de prescription du sport.

21% (un médecin sur cinq) le ferait beaucoup plus s’il pouvait bénéficier d’une formation ou si l’activité physique était prise en charge par un organisme habilité (18%).

(Étude commandée Swiss Life menée avec l’Ifop auprès de 603 généralistes – publié en novembre 2015)

Les enjeux de santé publique attachés à l’activité physique sont donc nombreux :

promouvoir les recommandations générales d’activité physique, en sensibilisant les populations selon leur condition, sexe et âge : ;

lutter contre la sédentarité par une concertation élargie incluant l’aménagement de l’espace urbain et des moyens de transport ;

informer les professionnels des secteurs sportifs et médicaux, ainsi que les relais du institutionnels des pouvoirs publics et de Editorial l’éducation, des liens entre l’activité physique, la santé et le bien-être ;

sensibiliser les patients aux bénéfices de l’activité physique et définir avec eux le programme leur convenant muerte le mieux, tout en développant de nouveaux moyens pour l’accompagnement et la prise en charge de cette activité physique,

➤ et mieux coordonner les dispositifs.

(Source : http://www.valerie-fourneyron.fr/actualites/la-pratique-reguliere-des-activites-physiques-et-sportives-comme-outil-de-sante-publique-inscrite-dans-la-loi.html)

« Dans un rapport d’avril 2011, La Haute Autorité de Santé constatait que la France accusait un retard certain dans le développement des thérapeutiques non médicamenteuses, qui ont fait ailleurs la preuve de leur efficacité en complément des traitements conventionnels pour les maladies graves et même parfois en substitution pour des affections plus légères.Tel est le cas en particulier de la prescription d’activités physiques adaptées (APA) pour les patients en cours de traitement ou en phase de consolidation ou de rémission. »
(Source : Extrait de AMENDEMENT N°917 présenté par Mme Fourneyron, Mme Bourguignon, M. Deguilhem et M. Juanico http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/917.asp)

➤ La pratique du sport permettrait de réduire de 40% les risques de récidive de cancer du sein et du colon.
➤ La Sécurité sociale pourrait économiser chaque année 56,2 millions d’euros avec ce dispositif.

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